By Natif Moriah 
A quelques semaines des épreuves des examens nationaux, les établissements scolaires intensifient leurs préparatifs. Le Groupe Scolaire Mon Afrique, situé dans le secteur Kakimbo affiche un bilan encourageant. Son directeur, M. Ibrahima Halimatou Bah, s’est confié à notre rédaction sur les dispositions prises pour garantir le succès de ses candidats.
Monsieur le Directeur, où en êtes-vous dans l’exécution des programmes scolaires cette année ?
La progression des cours est très satisfaisante, en particulier dans les classes d’examen. À ce jour, nous avons atteint environ 97 % d’avancement du programme, ce qui est un excellent indicateur de notre rythme de travail.
Quelles sont les démarches entreprises une fois les programmes achevés ?
Une fois les programmes bouclés, nous entamons immédiatement les séances de révision. L’objectif est de reprendre l’ensemble des notions abordées depuis le début de l’année afin de renforcer les acquis et combler les éventuelles lacunes.
Comment se déroulent les préparatifs en vue des examens nationaux ?
Cette année, nous avons 85 candidats inscrits pour le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (6ème année) et 37 pour le BEPC. Les préparatifs vont bon train malgré quelques difficultés. Grâce à l’implication de nos enseignants, nous mettons tout en œuvre pour atteindre un taux de réussite de 90 à 100 %.
Quelles stratégies avez-vous mises en place après les résultats du premier semestre pour accompagner les élèves en difficulté ?
Dès le mois de novembre, nous avons instauré des évaluations mensuelles pour les classes de BEPC. Cela nous permet d’évaluer régulièrement le niveau d’assimilation des élèves et d’ajuster notre pédagogie. Ces évaluations mettent également une pression constructive sur les enseignants afin de maintenir un haut niveau d’exigence. Petit à petit, nous constatons des améliorations significatives dans les résultats.
Pensez-vous que vos candidats pourront surpasser les résultats de l’année précédente ?
J’ai pleinement confiance en nos élèves. Même ceux qui n’ont pas encore la moyenne affichent un bon potentiel. Avec un encadrement renforcé et l’implication des parents, « nous sommes convaincus que nous pouvons améliorer notre taux de réussite ».
Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans le suivi des élèves ?
Le problème majeur reste les retards des élèves, souvent causés par un manque d’implication des parents. Il y a une forme de démission parentale : certains estiment que toute la responsabilité de l’éducation repose uniquement sur l’école. Pourtant, c’est une mission partagée. Lorsqu’un parent est convoqué, il devrait répondre présent. L’école est un espace de dialogue et de collaboration, pas une contrainte. En renforçant ce lien, nous pourrions faire beaucoup plus pour nos enfants.
Quel message souhaiteriez-vous adresser à vos candidats et à leurs parents ?
Aux élèves, je dirai : travaillez dur. Seul le travail paie. « Il faut mettre de côté les distractions et se concentrer pleinement sur les études ». L’école est un tremplin vers l’avenir. Quant aux parents, leur rôle est crucial. L’éducation commence à la maison, l’instruction se fait à l’école. Si un enfant présente des difficultés dans une matière, il faut envisager des cours de soutien ou des révisions à domicile. C’est en unissant nos efforts que nous pourrons aider chaque élève à atteindre son plein potentiel.
Entretien réalisé par Camara Ousmane, Natif de Moriah
Tel : 622 63 79 23/ 664 65 81 21
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