C’est dans l’enceinte de l’Université Général Lansana Conté de Lambanyi que s’est tenu ce samedi 26 avril 2025, l’un des événements les plus attendus du calendrier académique : le concours EGA. Pour la première fois en République de Guinée, cette prestigieuse épreuve a réuni des milliers de jeunes étudiants animés par l’ambition d’intégrer les plus grandes écoles d’ingénieurs françaises.

Un moment historique pour l’éducation en Guinée
Naby Laye Youssouf Sylla, administrateur général de l’université hôte, s’est réjoui de cette grande première : « Nous sommes très honorés d’avoir accueilli ce concours. Cet événement est le fruit d’une convention avec l’Association des Français au Collège d’Ingénierie, visant à ouvrir de nouvelles perspectives à notre jeunesse », a-t-il déclaré.

En termes de logistique, l’organisation n’a rien laissé au hasard :
« Chaque salle a accueilli candidats, chacun disposant de sa propre table, respectant ainsi les normes internationales imposées par la DGA ».
Parmi plus de 600 candidatures enregistrées en phase de présélection, 65 dossiers ont été retenus, et 55 candidats se sont effectivement présentés aux épreuves.
Un concours panafricain de grande envergure

Sous la délégation de N’Fansoumane Kaba, représentant du concours en Guinée, cette initiative s’étend bien au-delà des frontières guinéennes. En effet, simultanément, des épreuves se déroulent dans plusieurs pays africains : Sénégal, Côte d’Ivoire, Maroc, Tunisie, Bénin et Burkina Faso. Partout, l’objectif est le même : révéler les meilleurs talents du continent.
Des critères d’excellence
Pour concourir, les candidats devaient remplir plusieurs conditions : être de nationalité guinéenne, âgés d’au moins 18 ans, et justifier d’un niveau d’études équivalent à une deuxième année de licence au minimum. Les pièces requises comprenaient diplômes, relevés de notes, attestations de scolarité, ainsi qu’une pièce d’identité valide.
Un encadrement rigoureux

Selon Kelba Camara, sous-directeur chargé de la programmation à la Direction Générale de service national des bourses extérieur (SNABE) : « Dès 7 heures du matin, nous étions sur place pour veiller à la conformité de toutes les procédures. À ce stade, je peux confirmer qu’aucune irrégularité n’a été relevée. »
Des étudiants pleins d’espoir
Pour les participants, le concours représente bien plus qu’une simple épreuve : c’est une porte vers l’avenir.

Mamadou Saliou Camara, étudiant en Licence 4 à l’université Amadou Dieng, explique : « Les sujets sont accessibles, bien répartis pour permettre à chacun de donner le meilleur de lui-même. »
Travaillant sur un projet innovant de production d’énergie électrique, il ambitionne de trouver à l’étranger les structures capables de soutenir ses initiatives.

De son côté, Ousmane Cissé, étudiant en Licence 2 au département Génie Rural de l’Institut Supérieur Agronomique et Vétérinaire de Faranah, témoigne : « J’ai découvert ce concours via la page du SNABE. C’est une opportunité pour nous d’améliorer nos compétences et d’aspirer à un meilleur avenir ».
Un tremplin vers l’excellence internationale

N’Fansoumane Kaba souligne que les lauréats bénéficieront de nombreux avantages : stages rémunérés, frais de scolarité pris en charge, recrutements dès la deuxième année d’études par de grandes entreprises françaises, et insertion professionnelle facilitée.
Les résultats de cette édition 2025 seront publiés dans les prochains jours, annonçant pour beaucoup le début d’une aventure académique et professionnelle à l’international.





Avec cette initiative, la Guinée affirme une fois de plus son ambition de hisser sa jeunesse parmi les élites de demain.
Camara Ousmane, Natif de Moriah
Tel : 622 63 79 23/ 664 65 81 21